Le respect de l’environnement est une problématique qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre quotidien. Pour cause, sa préservation devient de plus en plus inquiétante. Ainsi, nos habitudes d’achat et de consommation sont affectées. Le but est de réduire et de trier au mieux nos déchets.
Dans le « boom » du phénomène, différentes expressions avec lesquelles nous n’étions pas forcément familiers sont apparus. Biodégradables, biosourcés, compostables, recyclables ou encore biologiques, comment s’y retrouver ?
« Se dit des produits industriels et des déchets qu’une action bactérienne, naturelle ou induite, décompose assez rapidement et les fait disparaître de l’environnement en les convertissant en molécules simples utilisables pas les plantes » – Larousse
On dit qu’un produit est biodégradable lorsqu’il est fait de matière organique et qu’il est susceptible de se décomposer dans un environnement favorable et sous l’action de micro-organismes. Ainsi, en fonction des conditions de température, d’humidité, de lumière ou d’oxygène ou grâce aux bactéries, champignons ou algues par exemple, il aura tendance à se décomposer plus ou moins vite.
De plus, n’est considéré comme tel qu’un produit dont la décomposition n’a aucun effet néfaste sur l’environnement. Il ne va rejeter que des substances bénéfiques.
La notion de temps rentre également en jeu. On considère effectivement qu’il faut une dégradation courte, à l’échelle humaine. Une bouteille en plastique n’en fait donc pas parti puisqu’elle disparait au bout de 400 ans.
On associe régulièrement le biodégradable au biosourcé. Néanmoins l’un ne veut pas forcément dire l’autre. En effet, pour le premier on s’intéresse surtout au critère de temps et pour le second à l’origine des matériaux. Dans ce cas, même si un produit bisourcé est généralement composé de matières végétales, il peut contenir des éléments qui ne sont pas biodégradables.
Compostage : « Mise en fermentation de certains déchets agricoles ou urbains, de façon à récupérer des éléments riches en minéraux et matière organique, qui sont ensuite incorporés aux terres agricoles afin de les enrichir » – Larousse
Un produit compostable est également biodégradable. En grande quantité, c’est un produit dont on aide la décomposition en forçant un environnement favorable. Ainsi, on va jouer avec les différentes variables. Généralement, on les situe de cette manière :
On laisse mijoter le tout quelques semaines pour donner naissance au compost.
Il est possible d’en créer un chez soi. Malheureusement, il va mettre plus de temps à prendre forme car on ne peut pas interagir avec les variables. Elles vont simplement varier avec les conditions météorologiques.
Le compost naît de résidus alimentaires, de jardins ou agricoles. Il valorise donc le recyclage de nos déchets. Ce processus naturel coûte moins cher que l’incinération et ne génère pas dioxines ou de fumées toxiques. De plus, celui-ci améliore la fertilité des sols. Riche en humus et minéraux, il est semblable au terreau.
Enfin, un produit est qualifié de recyclable lorsqu’il peut, en fin de vie, être réintroduit dans le cycle de production d’un nouveau produit. Il est utile à la confection de celui-ci.
Par exemple, le verre ou le papier sont considérés comme recyclables. En effet, journaux, magazines ou revues peuvent facilement être recyclés. C’est ainsi qu’on peut retrouver des emballages crées à partir de ces matières telle que la cellulose moulée par exemple.
Production denrées naturelles non traitées chimiquement. Ainsi, une agriculture, par exemple, est dite biologique lorsqu’elle n’a pas recours aux pesticides ou aux engrais.